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Coxarthrose, ostéonécrose et Prothèse totale de hanche

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Presentation on theme: "Coxarthrose, ostéonécrose et Prothèse totale de hanche"— Presentation transcript:

1 Coxarthrose, ostéonécrose et Prothèse totale de hanche
Richard BÉRACASSAT Xavier NICOLAY 1ères Journées Alésiennes d’Orthopédie 11 octobre 2008

2 La hanche rappel anatomique

3 Examen de la hanche Évaluer le retentissement fonctionnel
Choix du traitement

4 DOULEUR: D0 D1 : Douleur épisodique D2 : Douleur fréquente D3 : Douleur à la marche D4 : Douleur au repos D5 : Douleur la nuit

5 Analyser la mobilité Flexion Abduction Adduction Extension

6 Diminution des amplitudes
Flexion conservée longtemps Défaut d’extension (flexum) Abduction et adduction limitées précocément Disparition précoce de la Rotation Interne

7 Détecter un flexum Flexum créant une hyperlordose lombaire Correction en flexion

8 Analyser la marche Périmètre de marche: Marche équilibrée Boiterie

9 Attitudes vicieuses La raideur en abduction simule un allongement
Abduction vicieuse par des ostéophytes

10 La raideur en adduction simule un raccourcissement
Attitudes vicieuses La raideur en adduction simule un raccourcissement

11 Radio du bassin avec compensation
Inégalité des membres inférieurs Radio du bassin avec compensation

12 Compléter le bilan Évaluation globale: scores de Merle d’Aubigné, de Harris Appreciation subjective: womac Pathologies associées influençant l’autonomie ( Charnley) Pathologies associées autres ( risques opératoires ) Environnement (domicile, famille) Activités (travail, sports, loisirs…)

13 La coxarthrose

14 La maladie arthrosique: Destruction structurale du cartilage articulaire
4 stades Stade 1: ramollissement (chondromalacie) Stade 2 :Fibrillaire (fissures superficielles) Stade 3: Ulcérations, clapet cartilagineux Stade 4: mise à nu de l’os sous chondral Osteophytes Synovite sclérose sous chondrale géodes. Du point de vue histologique, fragmentation des fibres de collagène constituant l'armature du cartilage, déperdition en protéoglycanes (acide hyaluronique, chondroitine sulfate, kératane sulfate). Les chondrocytes sont hyperactifs, avec prolifération de clones chondrocytaires, mais aboutissant à une nécrose cellulaire. Il existe une dérégulation des activités d'anabolisme et de catabolisme des chondrocytes, au profit du catabolisme, avec libération d'enzymes dégradant les protéoglycanes et le collagène (métalloprotéases), l'ensemble du processus étant activé par des cytokines (interleukine 1, tumor necrosis factor). Anapath: Fragmentation du collagène Déperdition en protéoglycanes

15 Coxarthrose = usure des cartilages
Processus dégénératif local : vieillissement et usure du cartilage indépendant de toute infection de toute réaction allergique ou de tout désordre métabolique systématisé Différent de la Coxite infectieuse Coxite inflammatoire

16 Historique: 1759 Hunter 1835 Smith : « Morbus coxae senilis »
1857 Adams; coxarthrose sur dysplasie 1952 Ruthishauser, 1954 Lequesne, 1960 Grasset: Aspects dégénératifs, phénomènes atrophiques (érosion, kystes, prolifératifs : osteophytes) 1957 Forestier, 1960 Lequesne, 1963 Coste: décrivent la C. D. R.

17 Coxarthrose: Maladie dégénérative de la Hanche
Coxarthrose « primitive » Coxarthroses secondaires La coxarthrose peut être considérée comme la maladie dégénérative de la hanche. Ses origines sont multiples mais on peut distinguer deux grands types de coxarthrose. La coxarthrose primitive et les formes secondaires

18 Coxarthrose Primitive: 50%
Pas d’origine évidente Evolution souvent lente Parfois très rapidement invalidante: 6 mois (C.D.R.) La coxarthrose est une des conséquences de l’évolution philogenetique de l’espèce, la station bipodale venant mettre les hanche en hyper extension avec découverture ant et pic de contraintes concentrés au pôle sup de la tête Longtemps asymptomatique ou presque évolution moyenne avant alteration fonctionnelle importante 10 ans (Morgan-Closter 1981 USA)

19 Coxarthrose destructrice rapide:
Condrolyse de 2mm par an au minimum Remodelage rapide TF et toît du cotyle Absence de signes infectieux 96 % par an de destruction de l’interligne articulaire 12 fois + que dans la coxarthrose commune

20 CDR: Femme 59 ans, 1m 60, 79 Kg 1 douleurs inguinales depuis 2mois
2 évolution à 4 mois 3 évolution à 9 mois

21 Coxarthroses secondaires:
Sur trouble architectural pré-existant Sans trouble architectural pré-existant

22 Coxarthroses secondaires:
Avec trouble architectural pré-existant: Coxarthrose sur malformation luxante : 40 % Dysplasie simple (cotyle, fémur) Subluxation Luxation vraies Protrusions: Coxa profunda Déformations acquises: séquelles de l’enfance Coxa magna ou coxa plana: - Ostéochondrite primitive ( Perthes ) - Ostéochondrite Secondaire ( Tt chir. L.C.H.) Sequelles d’épiphysiolyse Dysplasie: Stade 1: insuffisance couverture TF Stade 2: TF excentrée Stade 3: Subluxation légère (rupture ceintre C.O.) Stade 4: subluxation franche / luxation complète stade 1 : le U radiologique apparaît aplati stade 2 : le U radiologique tend à prendre un forme en « gamma » stade 3 : le U radiologique a disparu, la tête est protruse stade 4 : la tête est protruse, la ligne ilio ischiatique est dépassée, ainsi que la limite osseuse du détroit supérieur. Cette coxarthrose est véritablement engainante. Elle est généralement très enraidissante et s’accompagne souvent d’une coxa vara.

23 Coxarthroses secondaires:
Sans trouble architectural pré-existant: Post traumatique: Fracture du cotyle ou du col fémoral Luxation traumatique de hanche Coxarthrose par surcharge: Obésité Arthrodèse, Ankylose contro latérale Ostéotomie Après Ostéonécrose aseptique T.F. Diverses: Métabolique: (hémochromatose) Hemophilie, Neurologique, Paget … Fracture avec caput valgum garden 1

24 Usure  Pincement de l’interligne
Radiologie = examen de choix Usure  Pincement de l’interligne Hanche normale Coxarthrose

25 Pincement, condensation, géodes , ostéophytes
Éventuellement Scanner

26 Evolution d’une coxarthrose centrale : protrusion
Coxa profunda Evolution d’une coxarthrose centrale : protrusion Coxa profunda

27 Coxarthrose sur dysplasie

28 Géodes

29 Grosse géode du toit du cotyle : forme pseudo tumorale

30 Forme particulière : la coxarthrose destructrice rapide
Femme 61 ans: Évolution en 10 Mois

31 Forme particulière : la coxarthrose destructrice rapide
2000 2002

32 Diagnostic différentiel : Coxite rhumatismale

33 Diagnostic différentiel : Coxite laminaire
Destruction des cartilages survenant parfois après traitement chirurgical de la LCH ou d’épiphysiolyse chez l’enfant

34 Associations : Coxarthrose et nécrose
Aux 2 hanches, une ostéonécrose étendue avec effondrement de la tête s’accompagne ici de lésions arthrosiques (pincement et ostéophytes)

35 coxarthrose et ostéochondromatose

36 Coxopathie et maladie de Paget

37 Prothèse totale dans la coxarthrose
Toutes les coxarthroses ne sont pas au stade de la prothèse Arrivé au stade chirurgical la PTH est l’intervention donnant les meilleurs résultats Même chez le sujet jeune ou très agé Sous réserve d’une technique rigoureuse dans des mains expérimentées

38 L’ ostéonécrose

39 Pathologie Invalidante de l’adulte jeune
Altération de la circulation sanguine intra osseuse  Ischémie Mort cellulaire des composants de l’os Dépistage tardif Traitement conservateur quasi - impossible

40 Nécrose = mauvaise vascularisation de la tête fémorale
Aspects de la tête fémorale de nécroses opérées par prothèses

41 Vascularisation de l’extrémité supérieure du fémur

42 Pathogénie complexe Différents facteurs associés:
Cytotoxique (ethanol…) Métabolisme lipidique Qualité du tissu osseux Facteurs mécaniques Travaux récents: Embols distaux  volume cellules graisseuses Chambre close inextensible garrot interne , ischémie et mort cellulaire.

43 Étiologie: Idiopathique Éthylisme Tabagisme Corticothérapie
Maladie des caissons Drépanocytose Dyslipoïdose Traumatisme Etc. Chimiotérapie , rx thérapie, lupus, transplantés, hémopathies

44 Imagerie : Radiographies standards Scintigraphie IRM

45 Radiographies standards:
Indispensables Parfois trompeuses (retard sur les signes cliniques) Signes discrets au début: Technique parfaite: Face + profil urethral + Bassin Éventuellement: Face rotation ext. Rayon ascendant 30°, traction, et compression e délai d'apparition des signes radiographiques par rapport aux signes cliniques peut être très important, l'aspect radiologique de l'os mort ne se distinguant pas initialement de celui de l'os sain. Ce sont les réactions tissulaires qui apparaissent à la jonction os mort-os vivant qui vont permettre l'apparition de signes discrets au début dont la mise en évidence nécessite une technique radiographique parfaite :
- Bassin de Face.
- Clichés comparatifs de face et de profil (profil urétral ou profil médical de Ducroquet) centrés sur les têtes fémorales.
En cas de forte suspicion clinique, si les clichés précédents sont normaux, on réalisera des incidences complémentaires :
- Cliché de face à rayon ascendant de 30° avec une discrète rotation externe de la tête. Il présente l'avantage d'être tangent au quadrant supéro-ventral de la tête qui est le plus fréquemment l'objet des tassements fracturaires sous-chondraux. De plus, il désuperpose le rebord du cotyle.
- Clichés en traction qui peuvent accroître la dissection osseuse sous-chondrale et parfois faire apparaître un phénomène du vide.
- Clichés en compression de façon à améliorer la qualité des images.


46 4 stades: classification de Ficat
Stade 1: Rx normales Stade 2 : Condensation sans perte de sphéricité Stade 3: Perte de sphéricité, +ou - enfoncement ( décroché,« coquille d’œuf » ) Stade 4: Arthrose

47 La radiographie simple ne montre pas de signe au début, mais seulement à un stade avancé
Nécrose profonde avec effondrement céphalique

48 Attention aux pièges ! Léger décroché mois plus tard

49 La nécrose s’étend à toute la tête qui s’effondre
Evolution La nécrose s’étend à toute la tête qui s’effondre

50 Effondrement sous chondral:

51 Exemple de nécrose après fracture et ostéosynthèse du col fémoral

52 Scintigraphie: Plus précoce que RX ou scanner Sensibilité élevée: 85 %
Peu spécifique Hypofixation stade précoce (Ischémie) Hyperfixation plus tardive: reconstruction au pourtour de l’os nécrosé Diag. Différentiel: certaines Algodystrophie

53 IRM: examen le plus fiable
Dépistage précoce Bilan pré - thérapeutique Pronostic Diagnostic différentiel

54 L’IRM est l’examen le plus performant
Nécrose débutante L’IRM est l’examen le plus performant

55 Nécrose bilatérale évoluée:
Radio simple IRM

56 Diagnostic différentiel:
Facture de stress Algodystrophie

57 Association Rx + IRM = bilan précis
Profil L’effondrement concerne ici la partie antérieure de la tête

58 Nécrose au pôle antéro supérieur
avant Nécrose au pôle antéro supérieur

59 Gros lambeau de cartilage en clapet

60

61 Évolution: Réparation de l’os nécrosé: tissu osseux puis fibreux
Dissection sous chondrale: « coquille d’œuf » Effondrement Le cartilage reste longtemps vivant

62 Traitement: P.T.H. intervention la plus fiable
Mise en décharge complète: Illusoire Forages souvent trop tardifs Ostéotomies de réorientations: pb des reprises ultérieures Cupules : résultats décevants P.T.H. intervention la plus fiable

63 PTH et sujet jeune: Pb de l’usure
Utilisation de la céramique et /ou de la double mobilité Technique rigoureuse (expérience++) Surveillance

64 Merci pour votre attention


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